Dans mon Parker

Publié le 14/04/2020


L'écriture s'ouvre à l'infini comme un vertige. Il faut tenir. Aura-t-on assez d'encre, de papier ? De poèmes ? Heureusement, Olav H. Hauge est là pour nous rassurer.


Dans mon Parker il y a beaucoup de vers,
un bon kilomètre,

et dans l'encrier encore plus,
des milliers. Le papier

arrive par la poste, factures, réclames, formulaires
à remplir.
J'envisage l'avenir sans crainte.


Olav H. Hauge, Bateau de papier, PO&PSY, traduction Anne-Marie Soulier.