Granit rose et confettis napolitains

Quelques minutes après que Chercha-Païs ait mis les mâts dans l’eau sous le coup de boutoir d’une déferlante, la mer s’aplatit d’un coup derrière l’archipel de la Maddalena, au nord de la Sardaigne. Nous claquons des dents en chœur dans le mistral, Mireille et moi, soulagés que le bateau n’ait été couché qu’une seule fois, tout en appréciant de le voir foncer maintenant sans à-coups. Après que nous ayons paré l’isolotto della Paura (l’îlot de la Peur), le premier abri sympathique de l’île de Santo Stefano est le bon et l’ancre plonge au fond de la cala di Villamarina, apparemment aménagée pour les besoins d’une carrière. L’exploitation est abandonnée et nous allons en fin de compte nous amarrer au bout du quai par où l’on acheminait la pierre de taille. Comme à l’accoutumée, la chatte Zoé file aussitôt à terre inventorier ce nouveau territoire et nous faisons de même plus tard, avec Cécile. Dans le relief, nous "découvrons" un vestige surprenant, une énorme statue de granit rose en quatre tronçons de ce qu’on pense être le Duce, style pêcheur d’Islande, à la fois immense et dérisoire. Il semblerait que le sculpteur ait été pris de vitesse par la fin de la guerre... Je sais aujourd’hui que Benito Mussolini est bien derrière cette œuvre, mais seulement comme commanditaire : le buste colossal représente son ami l'amiral Costanzo Ciano, dont le mausolée devait être érigé près de Livourne.



La carrière et la sculpture de Santo Stefano..

À partir de cette escale très plaisante, avec ses rochers en forme de monstres, son environnement sauvage, ses eaux émeraude et son quai privé, nous avons nous aussi un nouveau domaine à parcourir : le pavillon de courtoisie tout neuf qui flotte sous la barre de flèchebarres de flèche : petits espars situés en hauteur sur le mât et et servant à le raidir. tribord ne suffira pas à nous rendre polyglottes et nous laissons souvent la radio allumée pour essayer d’habituer nos oreilles à la langue de Dante. En réalité, pour notre première rencontre en Italie, c’est plutôt celle de Goethe qu’il aurait fallu maîtriser… Avant cela, il y aura une trentaine de milles de navigation : au départ de Santo Stefano, le changement d’ambiance est saisissant, avec un ciel tout bleu, un petit vent de sud et une visibilité admirable. Il apparaît d’abord que notre île déserte est pour moitié une base de sous-marins nucléaires américains, puis nous longeons la partie de la côte sarde où l’Aga Khan et ses copains milliardaires ont dispersé leurs fastueuses villas. Le tableau est assez réussi, beaucoup plus harmonieux en tous cas que le béton espagnol. Il fait froid, cependant la petite famille est au complet sur le pont pour jouir du paysage, jusqu’à ce que le mauvais temps arrive sans préavis ; sous la protection de la terre, la mer reste plate mais nous n’avons pas la moindre envie de louvoyer dans ce blizzard insupportable accompagné de neige fondue et, appuyés au moteur sous voilure réduite, nous allons relâcher à Olbia, la seule ville du secteur. Au fond d’un long chenal vaseux, Olbia a pour unique intérêt d’être dotée d’un port abrité et peu encombré, puisque nous avons une longueur de quai à notre seul usage.

Comment font ceux qui naviguent en pays froid, nous demandons-nous en échappant à ce vent qui est à la limite du supportable. Pour tout dire, ça gamberge sur Chercha-Païs. Nous pensons de plus en plus avoir fait une erreur en venant en Méditerranée, où le temps est souvent affreux et où l’on ne navigue jamais tranquilles. Et encore, le pire reste à découvrir, à savoir que les ports de cette mer peuvent se transformer en piège fatal ! Nous rêvons de la virée qu’on aurait pu faire ailleurs, Sénégal, Cap-Vert, Brésil, par exemple, avec un retour en deux mois de bon vent portant. En attendant, bloqués par la tempête, nous vivons barricadés contre le froid en écoutant la neige fondue crépiter sur le roofroof : superstructure en avant du cockpit. ! Une seconde journée se passe à Olbia, dans la froidure, à attendre que ce vent fou s’apaise. Cela aurait paru long sans une invitation à bord du premier voilier vu en état de marche depuis l’Atlantique, Anne-Linde, goélettegoélette : bateau à deux mâts, le plus haut étant à l'arrière. de plus de trente mètres de long qui est la réplique en acier de la légendaire America et qui en conserve l’esprit rustique, avec peu de concessions au modernisme. La soirée se déroule en anglais, à échanger avec Helmut, le capitaine, et ses trois équipiers, allemands aussi ; stoppés à Olbia par un incident technique lors de leur convoyage vers les Canaries, ces professionnels n’ont guère en commun avec nous, mais l’ambiance est malgré tout chaleureuse.


Cécile bien au chaud alors qu’il neige au dehors..

Le lendemain à la mi-journée, la météo paraissant acceptable, Anne-Linde part vers l’ouest et nous à l’opposé, double appareillage sous une averse de neige que les pêcheurs du cru saluent bien bas. À nous la mer Tyrrhénienne ! Un bon vent dans le dos, le sillage s’allonge sur une mer assez nerveuse, mais nous ignorons qu’une dépression se creuse rapidement sur le golfe de Gènes et vient à notre rencontre. La vitesse augmente en même temps que la brise, puis le génoisgénois : la plus grande des voiles d'avant. se déchire (ne sachant pas ce qui se prépare, nous avons trop insisté). Au jour, sous grand-voilegrand-voile : voile principale sur un voilier à mât unique ou plus grande voile porté par le plus grand mât sur un voiliers à mâts multiples. et trinquettetrinquette : voile d'avant placée entre le foc et le mât., le speedo marque 8 nœuds, avec des surfs grisants quand le bateau s’incline très fort sur l’avant avant de démarrer comme une fusée entre deux murs d’eau écumante. Quel travail à la barre ! La mer est courte, avec des creux de quatre à six mètres et de belles déferlantes qui jettent des éclats verts sous le soleil. Dans les surventes, le mât fait un ventre inquiétant et il faut se mettre travers au ventvent (au) : du côté du vent, (sous le) vent : à l'opposé du vent. pour affaleraffaler : baisser une voile. la grand-voilegrand-voile : voile principale sur un voilier à mât unique ou plus grande voile porté par le plus grand mât sur un voiliers à mâts multiples.. Jetant un regard à l’intérieur pendant ce moment tendu où nous sommes ballottés comme une coquille de noix, je découvre un spectacle à peine croyable : Zoé s’est installée dans un panier en osier tombé sur le plancher du carrécarré : pièce à vivre d'un voilier (pièce où se rassemblent les officiers dans un navire). et glisse ainsi d’un bord à l’autre, comme sur une luge, Cécile riant aux éclats à ce spectacle. Ces deux-là font décidément une sacrée paire !

La bateau ne porte plus que la trinquettetrinquette : voile d'avant placée entre le foc et le mât. et tant mieux, le vent montant à force 9 par moments. Filant à 6 nœuds avec des surfs au double, nous contemplons avec respect les montagnes d’eau qui enflent derrière. L’île de Ponza en vue, il n’y a plus qu’à espérer y trouver un bon abri. Le vent et la mer empirent, au point que la voile est déventée dans les creux avant de prendre de grandes claques sur les crêtes ! D’ailleurs, dans un de ces à-coups, une laize cède et il faut renvoyer la grand-voilegrand-voile : voile principale sur un voilier à mât unique ou plus grande voile porté par le plus grand mât sur un voiliers à mâts multiples. au troisième risris : dispositif permettant de réduire la surface d'une voile.. Avec cette toile plus petite que celle d’une planche à voile, nous avançons toujours comme un contre-torpilleur en approchant des falaises de Ponza. Le spectacle des brisants, des nuages d’écume grimpant verticalement le long du mont Guardia avant de partir dans le ciel et d’un banc de récifs au ventvent (au) : du côté du vent, (sous le) vent : à l'opposé du vent. duquel nous devons passer, voila qui incite à soigner la trajectoire… Une dernière déferlante éclate dix mètres à côté, puis la mer nous laisse tranquilles tandis que de sauvages rafales arrachent à la surface des tourbillons d’embruns. Quelle arrivée ! Au port, on s’installe tant bien que mal entre deux chalutiers, à la seule place libre, malheureusement encombrée par deux barques. Pas le choix, le reste du bassin est une toile d’araignée d’amarres traversant dans tous les sens. La nuit est très agitée, deux amarres se rompent et l’une des barques fait du dégât au pilote automatique tandis qu’un coup de gîte du chalutier voisin tord un balconbalcon : bastingage à l'avant ou à l'arrière d'un voilier. arrière, mais c’est un moindre mal par rapport à des conditions qui rappellent la bourrasque de Bonifacio.

Couture sur les voiles, épissures sur les amarres -qui raccourcissent sérieusement en ce moment-, redressage des balconsbalcon : bastingage à l'avant ou à l'arrière d'un voilier., on ne s’ennuie pas dans notre bateau secoué comme en mer et environné de volées d’embruns. Même confinée, car il est hors de question d’aller sur le pont ou à terre, Cécile reste en forme et invente sans cesse des histoires. La dernière en date : -Il y a un grec dans ma cabine !
Renseignements pris, c’est un certain Melabi, qui sévit à la tête d’une bande de rastaquouères aux noms imprononçables…

Le troisième jour, le vent revient à des valeurs raisonnables et nous pouvons voir un peu Ponza, une belle île ignorée des touristes. Nos livres nous apprennent qu’Homère en avait fait la demeure de la magicienne Circé, qui y ensorcela Ulysse ; plus près de nous, la plus grande des îles Pontines a été le repaire du pirate Barberousse. Pour notre part, nous avons la chance de fouler son sol le jour de la fête patronale, animée de chants et de processions qui réunissent l’ensemble de la population.

Après une nuit pénible, car le vent s’est inversé et fait entrer le clapot dans le port, nous repartons au moteur dans le calme, sous le soleil, avec comme toile de fond les montagnes enneigées des Apennins. L’arrivée à l’île voisine de Ventotène est un saut en arrière de presque deux millénaires quand nous pénétrons dans l’étroit chenal, creusé dans le tuf volcanique, qui mène à un tout petit havre. Devant le quai de ce port romain à l’eau limpide, taillé aussi à même la roche, des arcades irrégulières surplombent d’antiques entrepôts, le tout surmonté de maisons biscornues et colorées. La place est mesurée pour s’installer et pendant les manœuvres nous lions connaissance avec un duo impayable, Ermano, un jeune pêcheur, vif, toujours prêt à rire, et son compère plus âgé, Vincenzo, un vigneron timide, qui n’a pas cintré l’arc-en-ciel, comme on dit en Normandie. Ils restent longtemps à bord en nous racontant leur île et leur existence, et rendez-vous est pris avec Vincenzo pour le lendemain.


Face au goulet d’accès au port antique de Ventotene.

Chercha-Païs dans le port romain.

Au matin, par un soleil printanier, notre guide nous emmène sur le plateau entouré de falaises qui coiffe Ventotene, un espace peuplé de grands cactus, de vignes et de cultures disparates. Vincenzo insiste beaucoup en nous montrant du fenouil :
-Finocchio, répète-il à l’infini alors que nous avons bien saisi ce premier mot d’italien appris de la bouche d’un autochtone. Et il rigole sans pouvoir s’arrêter.
Sur le moment, nous avons attribué ce comportement à sa légère débilité (chose courante sur les petites îles, soit dit en passant) et je n’ai compris que récemment la cause de cette hilarité, en regardant un film de Dino Risi sous-titré : en italien, ce mot désigne à la fois le fenouil et l’homosexuel…

Nous poursuivons la visite de Ventotene en famille, en parcourant le village dont les rues sont presque des tunnels à force d’être traversées de terrasses, de passerelles et d’escaliers ; on donne beaucoup ici dans le fer forgé et les façades pastel, avec des coins et des renfoncements comme seuls les Méditerranéens savent les accumuler. Le tuf a permis d’aménager des passages et des grottes, parfois immenses, à l’image de celle qui sert de hangar à bateaux et débouche sur une plage blottie au pied de l’extrémité du village. La soirée est animée par nos deux acolytes, Vincenzo, le cœur sur la main, venu avec un sac de fèves, des grenades et des figues de Barbarie -toute sa production hormis le vin, pas encore prêt à boire-, et Ermano avec sa provision de bonnes histoires. Ils discutent avec les mains, nous avec de petits dessins, des photos et des livres, c’est à la fois épuisant et très savoureux. Outre que l’île a abrité un pénitencier pour les opposants à Mussolini, nous apprenons d’eux la particularité de la fête locale, la santa Candida : les réjouissances de ce jour fixé au 20 septembre se clôturent par le lancer de centaines de petites montgolfières en papier, peintes de couleurs éclatantes, que les îliens confectionnent l’année durant.

Sans les rendez-vous familiaux prévus près de Naples, nous aurions volontiers prolongé l’escale à Ventotène. Sentiment partagé, car en larguant nos amarres Ermano nous fait promettre de revenir le voir, puis, montrant le ciel du doigt, il indique :
-Tramontana !
De fait, nous profitons d’un bon petit vent du nord pour pour nous éloigner, après avoir frôlé l’île voisine, une autre Santo Stefano, déserte depuis l’abandon de son bagne. En route pour Ischia, nous voyons le Vésuve grossir doucement au-dessus de Naples et le volcanisme règne si bien sur ces parages qu’Ischia, l’île où nous allons, a aménagé son port dans un cratère bien rond, ouvert sur le large par un étroit passage. Nous y retrouvons Francis et Jacques, les frères de Mireille, avec qui nous faisons un peu de tourisme vers l’île de Procida, avant qu’ils ne repartent vers la Crête. Nous revenons ensuite au sud d’Ischia, pour mettre le bateau à l’abri de la pointe Sant’Angelo : je dois en effet faire un aller-retour rapide vers Clermont-Ferrand et cette baie semble garantir la tranquillité de Mireille et de Cécile. Je profite du passage en Auvergne pour rendre visite à notre amie Pimprenelle, qui s’est proposée de nous équiper en machine à coudre à points zig-zag et qui me donne quelques notions de base. Je n’oublierai jamais mon retour, à quelques jours de Noël, dans un train bondé où tout le monde est debout à touche-touche, y compris dans les toilettes, ni mon odyssée ensuite, de bus en ferry et en taxi, pour rejoindre le bateau avec un chargement stupidement alourdi d’un volumineux atlas...


Jacques et Francis, les frères de Mireille.

À Sant’Angelo, tout s’est bien passé en mon absence. C’est un bel endroit, avec un village accroché sur la falaise, un petit port blotti derrière une presqu’île et une plage fumante de vapeurs volcaniques, comme il est habituel dans la zone des Champs Phlégréens, autour de Naples. Les voitures n’ont pas droit de cité à Sant’Angelo, dédale d’escaliers et de passages resserrés où les mulets transportent les marchandises les plus diverses.


Sur la plage très volcanique de Sant’Angelo.

Le soir de mon arrivée, le temps se gâte et nous passons une nuit affreuse en souffrant pour le bateau, qui est bousculé contre le quai par un vent trop fort pour qu’on puisse gagner le mouillage. À la première accalmie, j’installe le convertisseur fourni par Pimprenelle et nous mettons en marche la machine à coudre : la merveille fonctionne, hourra ! Puis, la météo étant très pessimiste, on se met au mouillage avec les ancres les plus lourdes et trois cents mètres d’amarres ; en fait, la nuit est calme car nous sommes protégés par le relief et l’on entend seulement le vent vrombir en altitude comme une escadrille de bombardiers.


Gros temps devant le port de Sant’Angelo.

Le rendez-vous suivant est à Capri, et nous sortons prudemment de l’abri, le lendemain. Après quelques lourdes rafales à faire ployer le grand mât, le vent du nord se stabilise et nous fonçons sous le soleil pour une traversée rapide et agitée, marquée de nombreuses manœuvres de voiles. Le port de Capri étant aussi au nord de l’île, nous faisons une entrée mouvementée dans le ressac, et à l’intérieur, c’est infernal. Voilà qui promet pour les parents de Mireille ! En effet, à peine à bord, le soir, Papy et Mamie rendent hommage à Neptune et vont se coucher pour une nuit qui restera la plus pénible de toutes les annales de Chercha-Païs. La tempête entre tout droit par la passe et vient nous frapper en plein : on ne tient pas debout, tout valse, les vagues éclatent sur les quais et le spectacle est effrayant. Au matin, évacuation générale et je reste seul à bord pour la sécurité du bateau. L’après-midi, le vent a un peu tourné et nous émigrons à quai dans une partie du port moins exposée ; les parents, qui envisageaient l’hôtel, peuvent enfin regagner le bord. La veille de Noël est une journée radieuse, printanière, malheureusement assombrie par le départ de Zoé : en bonne chatte des mers, elle est partie en bordée à terre, mais cette fois-ci elle n’est pas revenue et nous n’avons pas réussi à la retrouver. Elle a dû être séduite par l’abondante population féline de Capri et la gentillesse des gens envers les chats. Elle aurait pu plus mal choisir, mais nous sommes tristes, Cécile en particulier.


« Capri, un très mauvais port », se souvient Cécile.

Une autre nuit fort désagréable (une amarre rompue seulement) précède le départ vers l’Italie péninsulaire, où nous mouillons pour midi du côté de la pointe Campanella. Ensuite défile la superbe côte qui mène à Amalfi, perle du pays napolitain : les îles Galli, Positano et ses montagnes enneigées, Amalfi enfin, villégiature très agréable l’hiver, avec un port digne de ce nom. Des prévisions peu engageantes nous font rester sur place et nous en profitons pour découvrir le bourg, nonchalant et pittoresque, avec son église-pièce montée et ses ruelles-tunnels-escaliers. On grimpe par d’étroits boyaux à travers les maisons, dessous, dessus, à flanc de falaise comme elles. Et les sentiers continuent dans la nature, escaladant les parois de gorges impressionnantes. Les paysages sont harmonieux bien que tout porte la marque de l’homme, les passages empierrés, les terrasses de deux pas de large couvertes de vignes ou d’arbres fruitiers, les maisons accrochées aux moindres ressauts. Trois moutons ici, une chèvre là, un groupe de vieux jouant avec de grosses boules de pierre sur un espace disputé à la falaise, loin au-dessus de la mer, de place en place une chapelle, une échappée sur l’intérieur du pays, le grondement du torrent au fond. Et tout en haut, le village-nid d’aigle de Ravello.


Amalfi.

La côte amalfitaine vue de Ravello

De son côté, Cécile apprécie une belle crèche grandeur nature -où elle voulait s’installer- ainsi qu’une fanfare de gamins jouant avec beaucoup de conviction d’instruments bricolés, faits de pots de chambre, de couvercles, de marteaux en bois, de bouts de tôle et de n’importe quoi. Le résultat, épaulé par quelques plus grands avec tambour, accordéon et chant, est très entraînant, même s’il manque un peu de variété selon Cécile : «  Tatsoum, tatsoum, tatsoum, tsoum, tsoum, tsoum »…

(décembre 1980)