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 Bulletin n°7 du 12/04/2003 |
| Avec une route plein ouest, Maximilien et Emmanuel sont sur la route directe de la Guadeloupe. Les dernières positions montrent qu’ils restent à proximité du 18 parallèle et gagne vers l’ouest à une allure légèrement ralentie au cours de cette dernière journée. Est-ce le vent qui a faibli ou est-ce une décision délibérée pour garder des conditions de vie acceptable sur « Micromégas » ? Quelque soit les raisons de ce léger ralentissement « Micromégas » a parcouru cependant 92 milles au cours de ces dernières 24 heures à 4,4 nœuds de moyenne et la performance reste remarquable. La mi-parcours est en vue et devrait être atteinte lundi dans la journée. |
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| Bulletin n°6 du 10/04/2003 |
| Encore une fantastique journée pour Micromégas 3 avec 140 milles parcourus en 22 heures. Le cap au 240 montre que Maximilien et Emmanuel ont légèrement orienté leur route vers l’ouest tout en se rapprochant encore un peu plus du 17 ème parallèle. Ils se situent maintenant seulement à une distance de 70 milles de cette ligne. Tout ceci est strictement conforme au plan prévu et la justesse de la navigation est encore une fois stupéfiante. Le cap vers la Guadeloupe est dorénavant quasiment plein ouest au 271. La vitesse moyenne, de 6,4 nœuds au cours de ces dernières 24 heures, est fabuleuse et les conditions de vie à bord de Micromégas doivent être très sportives et humides sous un alizé bien musclé. A ce train là, la mi-parcours approche et pourrait être atteinte avant lundi soit en moins de quinze jours ! |
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| Bulletin n°5 du 08/04/2003 |
| Avec 148 milles parcourus au cours des dernières 26 heures, à une moyenne de 5,8 nœuds « Micromégas » progresse remarquablement sur la route de la Guadeloupe. Les observations disponibles montrent une mer belle et des conditions de vent à priori favorables. Au cours de ces dernières heures, Maximilien et Emmanuel on mis un peu plus d’ouest dans leur route avec un cap moyen au 227. Cette tendance devrait se confirmer dans les prochains jours. Avec de telles performances, étonnantes pour un bateau si petit, on peut imaginer que tout va bien à bord autant pour le bateau que pour l’équipage. Dans quelques heures ils ont auront atteint la première marque symbolique du parcours avec moins de 2000 milles restant à parcourir. |
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| Bulletin n°4 du 03/04/2003 |
| Après trois jours de mer le parcours de Micromégas le long de l’archipel des Canaries, puis vers le sud-ouest est satisfaisant. Avec 333 miles parcourus sur la route directe (ils sont en ce moment à environ 125 miles dans le sud de l ‘île de Hierro), le bilan de Maximilien et Emmanuel est remarquable. Le parcours est quasiment rectiligne sur une route sud-ouest (cap au 227) en direction du 17ème parallèle, latitude de la Guadeloupe, et où la configuration du ciel nocturne leur permettra de se maintenir plus ou moins sur une route plein ouest. On peut espérer que les relevés des prochains jours montreront qu’ils ont bien orienté leur route en direction des Antilles. On constate par ailleurs des moments où la vitesse est ralentie. C’est probablement volontaire pour se ménager des temps de repos après ces premières 72 premières heures de mer. Il est reconnu qu’il faut quelques jours pour bien prendre le rythme de la vie en mer et s’habituer au quart. N’oublions pas que sans pilote automatique ils sont obligés de barrer 24 heures sur 24, ce qui est très exigeant physiquement. Comment ont-ils vécus ces trois premières journées ? Quelle est leur forme physique après ces premières 72 heures de navigation et de veilles incessantes ? Il nous faudra attendre leur arrivée, probablement dans moins de 4 semaines, pour le savoir. |
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| Bulletin n°3 du 31/03/2003 |
| En milieu d’après midi depuis le port d’Arrecife aux Canaries, Maximilien et Emmanuel Berque se sont lancés, à l’assaut de leur traversée de l’Atlantique sans le moindre instrument de navigation. Sur leur pirogue à balancier longue de 6,5 mètres « Micromégas », construite de leur propres mains dans le grenier de leur maison landaise, sans boussole, sans cartes, sans montre et naturellement sans aucune des merveilles modernes de l’électronique embarquée, ils vont gagner vers l’ouest en direction des Antilles et plus particulièrement vers la Guadeloupe qu’ils comptent atteindre dans environ trente jours. Comme nos anciens ils vont se diriger seulement guidés par leur sens marin, leur connaissance de l’astronomie et des étoiles avec leurs yeux comme seuls instruments d’observations. Le temps sur la côte sud de l’île de Lanzarote était beau avec des conditions de vent favorables pour ces premières heures, ce qui va leur permettre de prendre tranquillement le rythme des quarts sur leur embarcation minuscule où l’espace est très limité. Sans pilote automatique ils devront se relayer 24 heures sur 24 à la barre de « Micromégas » et tenter de suivre la route la plus rectiligne possible. C’est un formidable défi face aux 3000 miles qui les séparent des Antilles et, par la simplicité de la démarche et la pureté du concept, une aventure hors du commun dans notre monde rempli de technologie. Quand arriveront-ils ? Ou arriveront-ils exactement ? Quelle route vont-ils suivre exactement ? Quelles conditions vont-ils rencontrer ? Telles sont les questions qu’on ne peut s’empêcher de se poser en les voyant larguer les amarres et commencer cette expédition extraordinaire. |
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| Bulletin n°2 du 27/03/2003 |
| Dans quatre jours c’est le grand départ ! Emmanuel et Maximilien Berque peaufinent leurs conditions physiques et attendent avec impatience de démarrer la phase finale de cette longue démarche suivie depuis plus de six ans. Il est remarquable de les sentir si confiants et sans la moindre appréhension apparente devant ce formidable défi. Devant eux 3000 miles d’océan sans autre repère que leur sens marin et leur connaissance des étoiles. La transmission des relevés de la balise Argos a été testée et tout est en place pour le suivi quotidien de cette remarquable aventure. Le site Internet vous permettra de suivre pas à pas l’évolution de leur progression vers l’ouest et la Guadeloupe vers laquelle il tenteront de se diriger. Le bateau est fin prêt pour la traversée et seul l’avitaillement reste à compléter. La date du départ reste fixée au 31 mars au moment de la nouvelle lune pour permettre une bonne observation du ciel nocturne au moment prévu pour l’arrivée (environ 25 à 28 jours plus tard). |
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| Bulletin n°1 du 20/03/2003 |
| A maintenant 11 jours du grand départ, Emmanuel et Maximilien Berque sont dans une forme excellente. Le bateau est fin prêt pour la traversée et seul l’avitaillement reste à compléter. La date du départ est fixée au 31 mars au moment de la nouvelle lune pour permettre une bonne observation du ciel nocturne au moment prévu pour l’arrivée (environ 28 jours plus tard). L’équipage à hâte de larguer les amarres pour concrétiser cette aventure à laquelle ils pensent et travaillent depuis six années. | 2Page 1
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