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MICROMEGAS 3 SOUS VOILE
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 Bulletin n°22 du 27/04/2003

« Micromégas » n’a plus que 80 milles à parcourir pour achever cette traversée de l’Atlantique sans aucun instrument de navigation. L’exploit est étonnant et fabuleux. C’est en milieu de nuit entre dimanche et lundi (heure locale) que Maximilien et Emmanuel pourraient mettre un point final à leur formidable aventure.
Nous ignorons toujours à quel endroit de la Guadeloupe ou des îles du voisinage Maximilien et Emmanuel voudront accoster. Iront-ils directement jusqu’au port de Pointe à Pitre, ou s’arrèteront ils un peu avant pour effectuer les derniers milles de jour lundi matin ? N’oublions pas qu’ils n’ont pas la moindre carte à bord pour approcher de la côte. Il est encore trop tôt pour le savoir, mais le succès est au rendez-vous pour un exploit hors du commun.
  
L’équipe à terre va maintenant s’effacer devant ce succès remarquable et laisser la parole à Maximilien et Emmanuel pour qu’ils nous racontent le récit de cette prodigieuse traversée réussie. Je profite de ce bulletin pour remercier chaleureusement toute l’équipe à terre qui a travaillé sans compter tout au long de cette aventure et en particulier notre ami Jean (Nano) Graveline pour le fabuleux travail qu’il a effectué pour créer, améliorer et mettre à jour quotidiennement le site internet. Grâce à son incessant travail nous avons pu vivre et vous faire vivre au jour le jour l’aventure de Maximilien et Emmanuel. Continuer de vous connecter sur le site, qui continuera de fonctionner pendant encore longtemps, pour lire les réponses de Maximilien et d’Emmanuel à vos questions et connaître les dernières informations sur la traversée de « l’Atlantique sans boussole ».
Chapeau bas Messieurs et venez vite partager vos souvenirs avec tous ceux qui vous ont suivis si fidèlement depuis le 31 mars.



 Bulletin n°21 du 26/04/2003

Avec 175 milles restant jusqu’au point théorique d’’arrivée ce soir à 15 heures TU, « Micromégas » est à environ 1,5 jours de son arrivée quelque part à proximité de la Guadeloupe. La vitesse au cours de ces dernières 24 heures a été de 4,8 noeuds et si Maximilien et Emmanuel Berque mantiennent cette allure c’est dans 25 à 35 heures qu’ils pourraient accoster et conclure ainsi cette incroyable traversée.
La position en latitude s’est rapprochée du 16 ème parallèle et le cap suivi les conduit presque directement vers l’île de Marie-Galante située dans le sud-est de la Guadeloupe à environ 20 milles de Pointe à Pitre. Ils ne sont en fait qu’à 150 milles à l’est de cette île et ce pourrait bien être leur point d’atterissage et la première terre qu’ils pourraient apercevoir après ces 27 jours de navigation. Ou vont-ils accoster réellement après ces quatre semaines ? Dans quelle forme physique vont-ils être ? A la fin du week-end on pourra enfin écouter leurs réponses. N’hésitez pas à poser vos questions à Emmanuel et Maximilien Berque sur la page « Q & R » du site
Quel accomplissement et quelle ténacité pour avoir monté, organisé et réalisé cette extraordinaire aventure en dépit du scpeticisme des « experts » et autres « spécialistes » qui prétendaient que c’était impossible.
Chapeau bas Messieurs et venez vite partager vos souvenirs avec tous ceux qui vous ont suivis si fidèlement depuis le 31 mars.



 Bulletin n°20 du 25/04/2003

Visiblement le vent est un peu rentré pour Emmanuel et Maximilien Berque car avec 113 milles parcourus, les dernières 24 heures ont été plus efficaces que les jours précédents avec une vitesse de 4,8 noeuds.
Ils se trouvent, ce soir à 21h 15 TU, seulement à 254 milles du point théorique visé pour l’arrivée. Celle-ci est désormais probable entre les dernières heures de la journée de dimanche ou dans les premières heures du lundi 28 avril soit moins de quatre semaines depuis le départ de Lanzarote aux Canaries.
Le retour du vent depuis quelques heures doit leur faire du bien après ces journées de faible brise.
La carte montre une bouée éclairée à environ 50 milles devant eux et il est fort possible qu’ils en aperçoivent le feu.Nous ignorons s’ils en connaissent l’existence et si ce sera pour eux le premier signe que les Antilles sont proches. Cela ne pourra que les encourager à guetter avec encore plus d’attention l’apparition de la première terre mais il leur faudra encore patienter jusqu’à dimanche pour pouvoir voir enfin quelquechose.
Ou vont-ils accoster après ces quatre semaines de navigation ? Dans quelle forme physique vont-ils être ? Plus que deux jours d’attente pour écouter leurs réponses. N’hésitez pas à poser vos questions à Emmanuel et Maximilien Berque sur la page « Q & R » du site
A la fin de ce week end, Emmanuel et Maximilien Berque auront écrit une nouvelle page extraordinaire de leur aventure maritime hors du commun.



 Bulletin n°19 du 24/04/2003

Le vent manque toujours pour Emmanuel et Maximilien Berque et la vitesse de « Micromégas » est toujours lente. Ils se trouvent aujourd’hui à 373 milles du point théorique visé pour l’arrivée. Il semblerait que le vent pourrait revenir progressivement avant la fin de la semaine et il nous faut nous résoudre à prévoir une arrivée au plus tôt dans la journée du dimanche 27 avril.
Comment vivent-ils ces moments de faible brise qui ont tendance à énerver les navigateurs les plus expérimentés surtout, après presque quatre semaines de navigation. On peut les imaginer l’œil rivé sur l’horizon pour essayer d’apercevoir la première terre depuis leur départ et la disparition des côtes de Lanzarote 2400 milles derrière eux.
Nous approchons du temps présumé pour la traversée et ils doivent s’interroger sur leur position et la distance qu’il leur reste à parcourir.
Souhaitons leur donc bon vent pour ces 3 à 4 jours de navigation qui peuvent encore nous réserver des surprises de dernière minute sur la date exacte de l’arrivée et bien sûr le lieu précis de leur atterissage.



 Bulletin n°18 du 23/04/2003

Avec un vent faible sur la zone selon les informations qui nous sont disponibles, la vitesse de « Micromégas » est restée en deçà des performances remarquables auxquelles Maximilien et Emmanuel nous avait habitués depuis le départ.
Au cours de cette dernière journée seulement 96 milles ont été couverts à une vitesse moyenne de 3,8 noeuds. Au relevé du 23 avril à 20 heures 49 il reste 418 milles à parcourir pour boucler la traversée et atteindre la Guadeloupe.
Une arrivée la samedi 26 avril devient maintenant improbable et il nous semble plus réaliste désormais de prévoir la fin de la traversée de Maximilien et Emmanuel dans le journée de dimanche 27 avril soit après 27 jours de navigation.
Espérons qu’ils toucheront rapidement du vent plus favorable pour pouvoir conclure cette fabuleuse aventure en moins de quatre semaines.



 Bulletin n°17 du 22/04/2003

Sont-ils sans vent pour avoir parcouru 64 milles seulement - oserons nous dire - en 25 heures?
En revanche, ils ont regagné quelques milles vers le nord et se sont rapprochés de la latitude de la Guadeloupe, la destination visée au départ de cette incroyable navigation qu’Emmanuel et Maximilien Berque sont en train d’achever.
Les conditions semblent toujours favorables et en dépit de cette petite journée, nous ne changeons pas notre estimation d’arrivée pour le 26 avril.
Il ne faudrait pas cependant continuer de musarder ainsi trop longtemps s’ils veulent arriver avant la fin de la semaine !!! Si la vitesse demeurait lente encore demain alors il faudrait se résoudre à revoir la date d’arrivée estimée.
Souhaitons leur donc bon vent pour ces derniers jours de navigation qui peuvent encore nous réserver des surprises de dernière minute sur la date exacte de l’arrivée et bien sûr le lieu exact de leur atterissage.



 Bulletin n°16 du 21/04/2003

Tout semble continuer parfaitement pour Maximilien et Emmanuel Berque dans cette fabuleuse traversée de l’Atlantique et nous approchons des derniers 500 milles. La vitesse est restée excellente au cours de cette journée avec 5,5 nœuds et 137 milles parcourus. Nous estimons une arrivée dans moins de 5 jours et la première terre pourrait être en vue pour Maximilien et Emmanuel dans la soirée de vendredi prochain.
Ont-ils le sentiment d’avoir été aussi vite et se rendent-ils compte de se trouver si près du but ? La latitude est toujours légèrement au sud de la route idéale pour atteindre la Guadeloupe mais il est encore largement temps de remonter un peu dans le nord pour se recaler en position.
Souhaitons leur bon vent pour ces derniers jours de navigation qui peuvent encore nous réserver des surprises de dernière minute.



 Bulletin n°15 du 20/04/2003

Avec l’une des moins bonnes journées du voyage et seulement 91 milles en exactement 24 heures le rythme de « Micromégas » a légèrement ralenti hier.
Les Antilles approchent cependant et il ne reste plus à Maximilien et Emmanuel que 757 milles à parcourir. Leur latitude les situe maintenant au niveau de la pointe nord de la Dominique. Ce lent décalage de la route sur le fond vers le sud nous semble être causé par le courant. Sous ces latitudes, l’Atlantique est parcouru par un courant portant globalement à l’ouest et qui est favorable à leur traversée mais qui semble les emmener un peu vers le sud.
L’absence de moyens de navigation ne leur permet sans doute pas de déceler cette légère dérive démontrée par les relevés successifs de la balise Argos depuis quelques jours. La confrontation de cette interprétation avec leur journal de bord sera intéressante.
Nous estimons une arrivée dans moins de 7 jours et ils pourraient apercevoir la première terre dans la soirée de vendredi prochain.



 Bulletin n°14 du 19/04/2003

C’est dans la soirée d’hier que le deuxième tiers du parcours a été bouclé. Il reste désormais seulement 845 milles avant le point théorique d’arrivée. La route a été plein ouest au cours de ces dernières 24 heures à une vitesse de 5,5 nœuds. Depuis quatre jours la vitesse moyenne est supérieure à 5 nœuds ce qui signifie plus 140 milles abattus chaque jour. C’est tout simplement phénoménal pour un si petit bateau. A ce rythme c’est dans tout juste 7 jours, soit le 26 avril, que Maximilien et Emmanuel pourraient conclure cette prodigieuse traversée de l’atlantique.
Avec un cap moyen au 272 ils font route plein ouest et l’île de Marie-Galante est droit devant. A les voir foncer ainsi on les imagine en pleine forme avec des conditions de vent et de mer relativement favorables, mais il faut garder à l’esprit la taille minuscule de leur pirogue à balancier et les conditions extrêmement spartiates dans les quelles ils vivent depuis bientôt trois semaines.
Comment vont-ils réellement ? Se savent-ils si proche du but ? Quelles surprises nous réservent-ils pour l’arrivée ? Vont-ils encore accélérer pour battre nos prévisions les plus optimistes ?
Que d’interrogations auxquelles on aimerait bien pouvoir répondre. En attendant leur récit, nous ne pouvons, pour l’instant, qu’être admiratifs devant l’extraordinaire page d’aventure maritime qu’ils nous font vivre depuis 20 jours.



 Bulletin n°13 du 18/04/2003

Ce matin à 5h 15 (TU) « Micromégas » a franchi la ligne symbolique des derniers 1000 milles à parcourir. Contrairement au professeur Tournesol qui voulait aller toujours plus à l’ouest, Maximilien et Emmanuel continuent de mettre un peu de sud dans leur route.
Avec un cap au 256 au cours de ces 24 heures ils se trouvent maintenant légèrement au sud du 16ème parallèle à la latitude du passage entre La Dominique et La Guadeloupe. Nous ne nous attendions pas à les voir descendre autant au sud aussi tôt et il faudrait qu’ils remontent un peu vers le nord dans les prochains jours pour continuer de viser la Guadeloupe.
Heureusement les îles sont proches les unes des autres et les conditions de visibilité suffisamment bonnes pour les apercevoir et ne pas risquer de devoir continuer jusqu’au Mexique ce qui serait un comble après cette magnifique navigation à l’estime !
La vitesse a été légèrement ralentie ces dernières heures mais on peut espérer une arrivée à partir du dimanche 27 avril ce qui signifierait qu’ils pourraient boucler cette extraordinaire traversée en moins de 4 semaines.



 Bulletin n°12 du 17/04/2003

Tout en se rapprochant du 16ème parallèle « Micromégas » fonce vers l’ouest à un rythme incroyable avec 144 milles parcourus depuis le point d’hier matin à une vitesse moyenne de 6 nœuds.
La mer qui vient de trois-quarts arrière semble modérée et doit aider à réaliser les incroyables performances de nos amis Maximilien et Emmanuel. Si les conditions demeurent aussi favorables, c’est dans moins de 10 jours qu’ils devraient apercevoir la terre de l’une des Îles de l’arc antillais.
Leur position les situe ce matin précisément à la latitude du passage entre Marie Galante et la Guadeloupe, mais encore à plus de 1000 milles du but.
Cela sera-t-il leur point d’arrivée ? Il est trop tôt pour le dire mais en revanche jusqu’à présent le parcours est absolument stupéfiant de précision.
Où imaginent-ils être en ce moment ? Comment vivent-ils ces magnifiques journées de chevauchée sur les vagues ?
Ils ont sûrement conscience d’aller vite mais se croient-ils déjà si près du but ou au contraire beaucoup plus loin ? On aimerait tant savoir ce qu’ils ressentent et comment ils vivent sur leur minuscule bateau au milieu de l’Océan.
Ce décalage entre la précision des relevés Argos dont nous disposons à terre et l’ignorance totale des faits et gestes de nos amis en mer est l’un des multiples aspects passionnants de cette formidable aventure.



 Bulletin n°11 du 16/04/2003

Toujours aussi vite et un peu plus au sud sont les conclusions que l’on peut tirer des positions de « Micromégas » transmises par la balise Argos au cours des dernières 24 heures avec une nuit éclairée par la pleine lune.
Avec 138 milles parcourus en un peu plus de 26 heures à une moyenne de 5,3 nœuds, la route reste excellente avec un cap moyen au 257 et étonnamment rapide. La Guadeloupe est quasiment en face à un peu plus de 1200 milles dans l’ouest.
La position en latitude au 16° 32’ 53’’, les situe à 27 milles dans le sud du 17ème parallèle et le 40éme méridien ouest sera traversé aujourd’hui.



 Bulletin n°10 du 15/04/2003

Encore une belle journée pour «Micromégas» qui aligne les milles (122 milles parcourus au cours des 24 dernières heures) en direction de l’ouest avec une étonnante régularité. Depuis quelques jours la route est précisément à l’ouest (cap moyen au 270°) à proximité du 17 ème parallèle avec une vitesse moyenne de l’ordre de 5 nœuds.
Cette précision en latitude nous laisse penser qu’en dépit de la pleine lune qui approche, Maximilien et Emmanuel peuvent observer, dans des conditions acceptables, le ciel nocturne et identifier leur guide céleste dans leur sud au-dessus de l’horizon : la constellation de la mouche.
A ce rythme l’arrivée sur les Antilles peut être estimée dans moins de 13 jours soit aux environs des 27/28 avril.
Dans moins de quatre jours, le deuxième tiers du parcours sera atteint. Il ne leur restera plus qu’à foncer vers l’ouest pour la dernière ligne droite de 900 milles et la conclusion de ce formidable défi.



 Bulletin n°9 du 15/04/2003

Encore une belle journée pour «Micromégas» qui aligne les milles (122 milles parcourus au cours des 24 dernières heures) en direction de l’ouest avec une étonnante régularité. Depuis quelques jours la route est précisément à l’ouest (cap moyen au 270°) à proximité du 17 ème parallèle avec une vitesse moyenne de l’ordre de 5 nœuds.
Cette précision en latitude nous laisse penser qu’en dépit de la pleine lune qui approche, Maximilien et Emmanuel peuvent observer, dans des conditions acceptables, le ciel nocturne et identifier leur guide céleste dans leur sud au-dessus de l’horizon : la constellation de la mouche.
A ce rythme l’arrivée sur les Antilles peut être estimée dans moins de 13 jours soit aux environs des 27/28 avril.
Dans moins de quatre jours, le deuxième tiers du parcours sera atteint. Il ne leur restera plus qu’à foncer vers l’ouest pour la dernière ligne droite de 900 milles et la conclusion de ce formidable défi.



 Bulletin n°8 du 14/04/2003

A l’heure ou vous lirez ces lignes, nos amis Maximilien et Emmanuel Berque auront dépassé la mi-parcours de leur incroyable traversée. Après ces deux premières semaines de navigation leur parcours est remarquable et leur route quasiment idéale en direction des Antilles.
La moyenne théorique de 4,4 nœuds est excellente et laisse espérer une arrivée dans moins de deux semaines. Leur navigation au sud ouest au cours des premiers 10 jours les a amenée à proximité du 17 ème parallèle ou ils peuvent observer la constellation de la Mouche (Musca) qui leur permet de se repérer en latitude. Depuis le milieu de la semaine dernière ils ont infléchi leur route vers l’ouest avec un cap moyen au 260 qui les fait progresser vers l’ouest et les petites Antilles à vive allure.
Les 121 milles parcourus au cours de ces dernières 24 heures à une vitesse de plus de 5 nœuds sont très encourageants et laissent espérer un équipage et un bateau en plein forme en dépit des conditions extrêmement précaires à bord de « Micromégas ».


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